Le mythe de Phaéton

Icône de l'outil pédagogique Objectifs
  1. Faire découvrir aux élèves ce qu'est une ekphrasis et le rôle qu'elle a ici.
  2. Attirer l'attention sur la représentation qu'Ovide donne du Ciel
  3. Établir le champ lexical de la représentation du monde
  4. Travail d'extraits en classe (161-170, 178-183, 201-216)
  5. Asseoir certains acquis lingusitiques et grammaticaux :
    1. Le passif
    2. L'interrogation indirecte
    3. La P2 infinitive
    4. La consécutive
    5. L'hexamètre dactylique
  6. Exercice de la C1 : vers 227-236

Icône de l'outil pédagogique Activité "Lecture"

Chez eux ou en classe, les élèves lisent en traduction les premiers vers du passage.

Phébus devant le palais du Soleil


Ils relèvent les passages qui offrent des informations intéressantes sur la manière dont le poète propose une représentation du ciel. Dans le texte latin, ils repèrent les expressions et les mots à retenir.


 L'Ekphrasis

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Le bouclier d'Achille sur une fresque de Pompéi, I er s. ap. J.-C.[1]

Une ekphrasis[2], au pluriel : ekphraseis[3] (grec ancien εκφραζειν, « expliquer jusqu'au bout »)[4], est une description précise et détaillée. Dans l'Antiquité, le terme désigne toute évocation vivace d'un sujet donné[5]. À l'époque moderne, les manuels regroupant les figures de style restreignent l'ekphrasis aux évocations d'un objet ou d'une œuvre d'art, réelle ou fictive, description souvent enchâssée dans un récit. L'ekphrasis classique peut correspondre sur le plan du style à l'hypotypose (description animée)[réf. nécessaire].

Sommaire

Sens antique et sens moderne

L’ekphrasis antique

La notion d’ekphrasis est évoquée pour la première fois à l'époque de l'empire romain, au cours des premiers siècles de notre ère, par les auteurs de Progumnasmata, des manuels regroupant des exercices de rhétorique ; le plus ancien connu parmi ces auteurs est le Grec Aélius Théon, au Ier siècle, suivi par d'autres comme le Pseudo-Hermogène de Tarsos (IIIe s.), Aphtonios (IVe s.) et Nicolaos (Ve s.)[6]. Pour les auteurs des Progumnasmata, l’ekphrasis désigne « un propos qui fait surgir son sujet de manière vivace sous les yeux de son destinataire[5] ». Aélius Théon indique ainsi : « L’ekphrasis est un discours descriptif qui met sous les yeux de manière vivace le sujet qu'il évoque. Il y a des ekphreseis de personne, de lieux et de moments » (« Ἔκφρασίς ἐστι λόγος περιηγηματικὸς ἐναργῶς ὑπ’ ὄψιν ἄγων τὸ δηλούμενον. Γίνεται δὲ ἔκφρασις προσώπων τε καὶ τόπων καὶ χρόνων », Progumnasmata, chapitre 118, lignes 7 sq.).

Définition moderne

À partir de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, les théoriciens de la littérature, en partie à cause d'une interprétation erronée des textes antiques, donnent au terme ekphrasis le sens d'une description ou d'une représentation verbale d’un objet artistique[7]. Le verbe ekphrazein en effet signifie « exposer en détail ». L'ekphrasis est souvent enchâssé dans le récit, comme une digression.

L'ekphrasis comme description d'une œuvre d'art

Les ekphrasis d'œuvres d'art dans la littérature antique

L’ekphrasis d'une œuvre d'art la plus célèbre reste la description par Homère, dans l’Iliade, du bouclier d'Achille en train d'être forgé par le dieu Héphaïstos. L'arme a en effet été fabriquée à la demande de Thétis, non pas pour protéger son fils Achille, mais « pour que tous soient émerveillés » quand le destin l'atteindra, à Troie où il tombera :

Pour Georges Molinié et Michèle Acquien, il s'agit d'un « modèle codé de discours qui décrit une représentation (peinture, motif architectural, sculpture, orfèvrerie, tapisserie). Cette représentation est donc à la fois elle-même objet du monde, un thème à traiter et un traitement artistique déjà opéré, dans un autre système sémiotique ou symbolique que le langage » [8]. Cette conception rejoint l'idée première de l'ekphrasis, et de toute description animée, comme d'une mise en abyme de la réalité où le peintre-narrateur se fait créateur, successeur de Dieu.

Après Homère, les boucliers de héros grecs de la mythologie restent un sujet d'ekphrasis privilégié chez les auteurs de l'Antiquité, comme Hésiode[9] dans son œuvre Le Bouclier d'Hercule, ou Virgile qui décrit le bouclier d'Énée au chant VIII de l’Énéide[10].

Le peintre s'autoreprésentant en train de peindre est un thème d'ekphrasis courant[11].

L'ekphrasis d'œuvres d'art ou d'architecture forme ainsi, dès l'Antiquité, une catégorie d’ekphrasis à part entière. Dans Leucippé et Clitophon, roman grec d'Achilles Tatius, le narrateur décrit un tableau qu'il a sous les yeux, représentant le mythe du rapt de Philomèle et son viol par Térée [12]. Ce type de description se poursuit durant plusieurs pages comme chez Virgile dans l’Enéide au livre VIII, ainsi que dans l'un des premiers romans latins, le Satyricon de Pétrone, à travers la fresque représentant Troie chez Trimalcion. Les sujets d’ekphrasis varient : à côté des sculptures de boucliers on peut trouver des descriptions de scènes de la guerre de Troie. La pinacothèque des Propylées à Athènes illustre les descriptions de Pausanias [13] ; les fresques du temple de Carthage renvoient aux descriptions de Virgile [14]. Les tapisseries de scènes mythologiques grecques ou latines forment également des sujets privilégiés : c'est le cas de la tapisserie représentant les noces de Thétis et Pélée dans le poème 64 de Catulle, ou du passage des Métamorphoses d'Ovide qui décrit les toiles tissées par Minerve et Arachné lors de leur lutte[15].

La modification du sens du terme « ekphrasis » pour désigner spécifiquement des œuvres d'art vient peut-être de l'auteur grec Philostrate de Lemnos, qui, dans ses Eikones en fait un genre d’écriture à part, s'intéressant à la représentation de toute chose et pas seulement d'une œuvre d'art. Philostrate considère par ailleurs que paroles et images sont complémentaires.

Les ekphrasis d'œuvres d'art à l'époque moderne et contemporaine

À l'époque moderne, la notion d'ekphrasis réapparaît, selon Janice Koelb[16], par l'intermédiaire de deux critiques français, qui, la fin du XIXe siècle, auraient employé le terme pour désigner des descriptions d’art : Édouard Bertrand et Auguste Bougot, dans deux études sur Philostrate, justement. Mais c'est seulement en 1949, avec Leo Spitzer, dans son article sur l’Ode to a Grecian Urn de John Keats, que cette figure est consacrée. Depuis lors, des théoriciens de la littérature comme Michael Riffaterre aux États-Unis, Donald Fowler en Angleterre, Fritz Graf en Allemagne, Anne-Elisabeth Spica en France fondent sur l'ekphrasis une conception générale de la littérature et du verbal comme image de la médiation et non plus simple illusion discursive (ou mimésis), conception héritée du mouvement américain du New Critic.

Le courant littéraire très attaché à l'esthétique plastique dit de l'écriture artiste (représenté en France par Joris-Karl Huysmans, les frères Goncourt, ou le critique Sainte-Beuve) favorise les ekphrasis pour constituer un lien intimiste et d'identification entre les pensées des personnages et leurs environnements domestiques. L'ouvrage faisant référence en cette matière demeure À Rebours de Joris-Karl Huysmans. Ce n'est donc pas un hasard si la mise en abyme de l'acte créatif prend souvent la forme de l'ekphrasis en praticulier chez Proust[réf. nécessaire]. Les auteurs modernes comme Francis Ponge, mais aussi Georges Perec[17] ou Claude Simon ont su redonner vie à cette figure antique, signe d'admiration plastique. Janice Koelb constate[réf. nécessaire] une remarquable continuité de la notion depuis l’Antiquité, au Moyen Âge et à la Renaissance jusqu’au XVIIIe siècle, notamment grâce aux manuels de rhétorique qui traversent quasi intacts ces périodes.

La critique moderne emploie aussi le terme d’ekphrasis en un sens plus large, comme un synonyme de critique d'art, pour désigner un commentaire discursif portant sur une œuvre d'art.

Notes et références

  1. « Thétis attend dans la forge d'Héphaïstos les armes de son fils Achille », fresque sur plâtre, troisième quart du I er siècle ap. J.-C. Provenance : triclinium de la maison IX, I, 7 à Pompéi. Conservé au Musée national archéologique de Naples.
  2. donnant la locution ekphrasis ("proclamer, affirmer", ou "donner la parole à un objet inanimé", formé du préfixe intensif ek- et de phrasis, "parole".
  3. La forme ecphrasis est également attestée.
  4. Voir Agnès Rouveret, article Critique d'art (Antiquité gréco-romaine), dans Encyclopædia Universalis, Paris, 1992.
  5. a et b L’ekphrasis est « un propos qui fait surgir son sujet de manière vivace sous les yeux de son destinataire » (« a speech that brings the subject matter vividly before the eyes »), Ruth Web (2009), p.14.
  6. Webb (2009), p.14.
  7. « L'existence de cette catégorie intermédiaire d’ekphraseis (au sens antique) d'œuvres d'art et d'architecture (comme les Images de Philostrate ou l’ekphrasis versifiée de Hagia Sophia par Paul le Silentiaire) ont en partie contribué au mouvement qui a mené à la définition moderne à mesure que les universitaires de la fin du dix-neuvième et du début du vingtième siècles concentraient leur attention sur ce groupe de texte précis qui en sont ensuite venus à représenter la catégorie de l'ekphrasis tout entière. Mais à aucun moment dans l'Antiquité (ni à la période byzantine) l’ekphrasis n'a été confinée à une seule catégorie de sujets, pas plus qu'il n'est possible de ranger tous les textes qui traitent d'images dans la catégorie de l’ekphrasis au sens antique » (« the existence of this intermediate category of ekphraseis (in the ancient sense) of works of art and architecture (like Philostratos' Eikones or Paul the Silentiary's verse ekphrasis of Hagia Sophia) provided part of the impetus towards the modern definition as scholars in the late nineteenth and early twentieth centuries focused attention on this particular group of texts which then came to stand for the whole category of ekphrasis. But at no point in Antiquity (or Byzantium) was ekphrasis confined to a single category of subject matter, nor can every text about images be claimed as ekphrasis in the ancient sense »), Webb (2009), p.3.
  8. Georges Molinié et Michèle Acquien, Dictionnaire de rhétorique et de poétique, pp. 140-142.
  9. La description du bouclier d'Hercule par Hésiode.
  10. Énéide, VIII, 626-fin.
  11. Aert De Gelder, Selbstbildnis als Zeuxis, 1685, Städelsches Kunstinstitut, Francfort.
  12. Leucippé et Clitophon, Livre V, chapitre 3.
  13. Pausanias, Periegesis, livre I.
  14. Virgile, Enéide, livre I.
  15. Ovide, Métamorphoses, VI, 70-128.
  16. Janice H. Koelb, Poetics of Description. Imagined Places in European Literature, New York & Basingstoke, Palgrave Macmillan, 2006.
  17. Article l'ekphrasis dans l'œuvre de Pérec.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Textes antiques

Études savantes

Liens externes

 

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Ekphrasis ».

Cet article est régi pour les droits associés par la licenceLicence de documentation libre GNU. Utilise du matériel provenant dearticle"".
Comme l'écrit Johannes Bartuschat(Camenae n°8- décembre 2010) "un autre exemple canonique d’ekphrasis qui a exercé une influence aussi durable que profonde au Moyen Age se trouve dans les Métamorphoses d’Ovide: la description du Palais du Soleil au deuxième livre. Lorsque Phaéton arrive à la demeure  de son père, il en découvre la riche décoration, œuvre de Vulcain, qui comprend des représentations du globe terrestre, du ciel et des Dieux (Met. II, 1-18). Dans son ensemble, la décoration du palais est un microcosme qui renferme une image de l´univers. L’œuvre d´art décrite dans l’ekphrasis est toujours présentée comme œuvre d´une beauté extraordinaire, d’une qualité artistique hors du commun, et comme la création d´une divinité ou d´un artiste doté d´un pouvoir
surnaturel.Ainsi les représentations du ciel et la terre, des éléments, des végétaux et des animaux visent la totalité de tout ce qui est créé. L´ekphrasis devient ainsi l’instrument d´une poésie cosmologique qui représente l’ordre de la création.  Cette notion de totalité s´étend à d´autres domaines. Ainsi les arts libéraux, souvent évoqués dans les ekphraseis, représentent-ils  la totalité du savoir."
Icône de l'outil pédagogique Vocabulaire

Nous pouvons déjà soumettre quelques termes liés à la représentation du monde.  Nous avons relevé caelum, signum, orbem terrarum, aequora cingentia.

C'est ici l'occasion d'initier vos élèves  à la carte heuristique qui est un excellent moyen pour représenter  un champ lexical.


Carte heuristique

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Carte.

Une carte heuristique (du grec ancien εὑρίσκω, eurisko, « je trouve » ), ou mind map en anglais, carte des idées, schéma de pensée, carte mentale, arbre à idées ou encore topogramme, est un diagramme qui représente des liens sémantiques entre différentes idées ou des liens hiérarchiques entre différents concepts. À l'inverse du schéma conceptuel ou de la carte conceptuelle (concept map en anglais)[1], la carte heuristique est le plus souvent une représentation arborescente de données.

Exemple de carte heuristique décrivant l'architecture informatique générale d'un PC, dessinée avec FreeMind

Sommaire

Origine

Le système de représentation hiérarchique aurait été inventé par Aristote[réf. nécessaire]. Le concept des cartes heuristiques a ensuite été formalisé par un psychologue anglais, Tony Buzan. L'idée lui vint alors qu'il écrivait Une encyclopédie du cerveau et de son utilisation (An Encyclopedia of the Brain and Its Use) en 1971. Il utilisait également ce système sans lui donner de nom dans ses cours sur la chaîne BBC.

Selon Tony Buzan, nous aurions tendance à privilégier les activités de l'hémisphère gauche du cerveau (logique, pensée rationnelle, classement, langage) par rapport à celles de l'hémisphère droit (créativité, pensée holistique, capacité de synthèse). Cette distinction et cette classification des aires cérébrales est cependant fortement remise en cause par la neurologie contemporaine.

D'autres études en linguistique ont montré que seuls quelques mots-clés appelés « mots de rappel » apportent de la valeur ajoutée. Ces mots ne représentent qu'environ 10% des mots employés dans un texte[réf. nécessaire].

En français, l'expression « carte heuristique » est apparue pour la première fois dans le livre Organisez vos idées avec le Mind mapping. Ses auteurs se sont inspirés de la traduction adoptée par Hélène Trocmé-Fabre dans les livres en français de Tony Buzan (schéma heuristique). Ils souhaitaient en effet pouvoir conjuguer facilement cette expression (le verbe « schématiser » peut avoir une connotation négative par rapport à « cartographier ») tout en conservant la pertinence du mot heuristique.

Mise en œuvre

Traditionnelle

Une carte heuristique peut être dessinée en utilisant simplement une feuille de papier et des feutres ou crayons de couleurs. Un tableau noir ou blanc permet le travail à plusieurs sur le même arbre. Même si l'on utilise principalement des outils informatiques pour en créer, les cartes datent de bien avant la banalisation des ordinateurs.

Avec un logiciel

Il est possible de dessiner une carte heuristique sur un ordinateur avec la plupart des logiciels de dessin, vectoriel ou non. Des logiciels spécialisés sont toutefois bien plus efficaces, surtout pour noter les idées à la volée.

Les ancêtres lointains se nommèrent, du temps du mode texte, Guide (1982, premier système hypertexte personnel), Think tank ou The Idea Generator (1985).

Un méta-moteur de recherche (« KartOO ») a utilisé durant quelques années des graphes heuristiques pour présenter et affiner ses résultats, mais n'ayant pas rencontré un succès d'usage suffisant, il a fermé début 2010. D'autres s'en sont inspirés, dont le moteur thématique musical Tuneglue [2], qui produit des « Musicmaps » ou encore le moteur de recherche Google qui propose depuis fin 2010 une visualisation sous forme heuristique des résultats d'une requête appelée Roue Magique.

Applications

Exemple de carte heuristique en français relative au concept de plan d'expérience
Représentation heuristique de familles de génomes microbiens

La carte heuristique a de nombreuses applications[3] potentielles dans des domaines personnels, éducatifs et professionnels. Ses possibilités incluent :

La carte heuristique est utilisée dans l'enseignement et dans le milieu des affaires, et son principe est exposé dans certains cours de management.

Considérations de principe

Limitations

Bien que parfois très utile, le système de représentation hiérarchique n'est pas indiqué pour répondre à tous les types de problèmes. Effectivement, les mêmes choses auront parfois des représentations hiérarchiques différentes en fonction de choix arbitraires, et pas toujours cohérents, de l'utilisateur. En conséquence, on n'y trouve pas forcément ce qu'on cherche à l'endroit où on aurait l'idée de le chercher[4].

Le modèle relationnel ou schéma conceptuel se montre plus adapté pour gérer de nombreux éléments lorsque ceux-ci n'ont pas une relation unique qui serait de type hiérarchique, mais au contraire différentes relations entre eux, différentes caractéristiques.

Cela n'enlève rien à l'utilité de l'organisation hiérarchique, des arbres de connaissance ou des cartes heuristiques pour des projets adaptés :

  • lorsque le nombre d'éléments à traiter reste relativement réduit ;
  • ou lorsque le résultat à obtenir impose un format hiérarchisé (cas de l'élaboration d'un document).

Extensions

Nombre d'arbres permettent d'avoir d'autres arbres comme éléments, ceux-ci pouvant parfois eux-mêmes inclure l'arbre initial. Ce mécanisme affranchit donc les cartes heuristiques de la contrainte d'une représentation purement hiérarchique.

Des développements en cours cherchent aussi à intégrer le principe de liens relationnels, ou d'édition wiki.

On retrouve d'ailleurs le même comportement dans les arborescences de fichiers en informatique, où un dossier peut contenir un lien (notion de raccourci ou de lien symbolique) vers n'importe quel autre dossier, autorisant par là même qu'un de ses sous-dossiers contienne ce même raccourci. Par exemple, le Bureau de Windows contient Poste de Travail qui contient une icône de disque dur sous laquelle on retrouvera le dossier Bureau. Les raccourcis assouplissent donc la contrainte hiérarchique.

Ainsi, une idée (un nœud de l'arbre) peut appartenir à plus d'une branche de l'arbre. Dans ce cas, parler d'arbre est un peu abusif : le terme adéquat serait graphe. En fait, un arbre est un type particulier de graphe, un graphe acyclique (qui ne comporte pas de cycle).

Une des extensions proposées par les différents logiciels permet une aide à la rédaction de documents très structurés. Ils permettent une exportation vers un document de type traitement texte avec une mise en page structurée : c'est une réelle facilité de mise en forme dans l'édition de documents même très élaborés.

Logiciels cartographie mentale

Les applications permettant de faire du mind mapping sont nombreuses, citons notamment celles-ci.

Quelques logiciels libres de cartographie mentale 
Quelques Collecticiels de cartographie mentale 

Les outils permettant d'établir en ligne et de partager des cartes heuristiques sont nombreux, signalons notamment :

  • Pearltrees est un outil collaboratif en ligne de partage de liens présenté sous forme heuristique.
  • Google Wave muni du MindMap Gadget
  • Bubbl.us en ligne, permet sans inscription de créer des cartes heuristiques
  • MindMeister permet avec un compte gratuit de créer 3 cartes heuristiques
Quelques logiciels propriétaires 
  • MindManager, spécialisé dans le Mind Mapping professionnel
  • MindView, logiciel de Mind Mapping professionnel
  • CmapTools, est gratuit, multi-plateformes et en plusieurs langues

Notes et références

  1. cours de mind mapping et exemples de carte en licence creative commons
  2. Tuneglue
  3. Applications carte heuristique
  4. le contenu du disque dur en est un bon exemple, tout comme la hiérarchie d'un site Web

Annexes

Sur les autres projets Wikimédia :

Bibliographie

  • Buzan, Tony ; Buzan, Barry. Dessine-moi l'intelligence. Éditions d'Organisation, 1995. ISBN 2-7081-2921-X
  • Hourst, Bruno. Au bon plaisir d'apprendre (3e éd.). InterEditions, 2008. ISBN 978-2-7296-0938-2
  • Mongin, Pierre ; Delengaigne, Xavier. Boostez votre efficacité avec FreeMind, Freeplane et Xmind : bien démarrer avec le Mind Mapping (2e éd.). Eyrolles, 2009. ISBN 978-2-212-12696-9
  • Mongin, Pierre ; Delengaigne, Xavier. Organisez votre vie avec le mind mapping : côté tête et côté cœur (2e éd.). InterEditions, 2011. ISBN 978-2-7296-1132-3
  • Mongin, Pierre. Organisez vos projets avec le mind mapping : des dessins au service de vos desseins. Éditions Dunod, 2011. ISBN 978-2-10-054903-0

Articles connexes

Liens externes

Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Carte_heuristique ».

Cet article est régi pour les droits associés par la licenceLicence de documentation libre GNU. Utilise du matériel provenant dearticle"".
Icône de l'outil pédagogique L'hexamètre dactylique

Il serait intéressant d'initier vos élèves à l'hexamètre dactylique. L'académie de  Versailles a réalisé une page web qui peut être exploitée facilement.  Vous la trouverez ici

Il existe un logiciel d'entraînement à la scansion.  Il est en téléchargement libre ici 



Icône de l'outil pédagogique Exploitation grammaticale

Ce  texte est assez riche :  il contient de nombreuses formes à la voix passive.  Les P2 sont assez variées : interrogations directes et indirectes, P2 infinitives et une consécutive.  Un rappel sur l'ablatif et sur les coordonnants peut être envisagé


Icône de l'outil pédagogique Exercice de la troisième famille de tâches

 

 

( exercice proposé à partir d'une séquence mise au point, à la suite d'un stage de formation continue animé par M. Brindejonc et S. Royo, par un groupe de professeurs : Y. Breslavetz, M. Bouroullec, G. Duhill, P. Laurent, J. P. Le Simple, M. C. Rivoal.)L'objectif est que l'élève parvienne à repérer dans le texte des éléments qui vérifient les hypothèses faites sur le tableau et à distinguer représentation antique et représentation moderne.

L'exercice sera fait en classe avec les élèves à partir d'un tableau de Rubens et puis proposé en évaluation à partir d'un autre tableau.


Analyse du tableau de Rubens

On demande aux élèves d'observer. Il est important que vous puissiez les guider dans leurs observations.


Observer Déduire et interpréter

Eléments figuratifs :
hommes, chevaux, char, soleil, rayons lumineux, ailes des personnages

Sujet mythologique
Composition d'ensemble :
- dispersion des éléments figuratifs
- ligne de force en diagonale créée par le rayon lumineux à droite
- Pas de lignes de fuite clairement identifiables
Désordre
Idée de chute, écrasement (châtiment divin)
Confusion, chaos, pas de héros facilement repérable

Eclairage et couleurs :
- contrastes : part de lumière qui souligne les personnages au centre et part d'ombre sur le pourtour
- présence de rouges et de jaunes


Présence divine qui s'abat sur les personnages

Violence, feu, châtiment

Mouvement :
torsion des corps, mouvement des chevelures et des crinières, expression des visages

Peur, impuissance

 

Vérification dans le texte d'Ovide

Il s'agira ici, pour les élèves, de vérifier dans le texte comment Rubens s'est réapproprié l'histoire. Pour ce faire, on peut attirer l'attention des élèves sur l'articulation de la structure principale en deux parties : l'histoire proprement dite et les conséquences. On peut également leur faire repérer les champs lexicaux présents dans le tableau : le mouvement, les sentiments et la destruction.

champ lexical
relevé
interprétation
mouvement (verbes de la première moitié du texte) Feruntur, dat saltus, succutitur, ruunt, relinquunt, currunt (v 164-168)
Exspatiantur, eunt, ruunt, incursant, rapiunt, petunt, feruntur
On notera que les verbes de mouvement sont au pluriel (ce sont les chevaux qui sont sujets) alors que les verbes de sentiment sont au singulier ( Phaéton est sujet mais surtout victime de l'action des chevaux).
sentiments (relevé des termes qui indiquent la réaction du personnage) Pavet, infelix, palluit, genua intremuere timore, mallet, piget.
destruction par le feu fumant, fumo, flammis, ambusta, uritur, aridus, aret, ardeo, cinerem, ferveo, calido, incendia, accensum, candesco, aestus, favilla. Ce thème discrètement évoqué dans le tableau est très présent dans la deuxième partie du texte et apparaît comme le dénouement tragique de cet épisode : " corripitur flammis… tellus "v.210.

 

 



Icône de l'outil pédagogique Galerie d'images
Montrer l'image par Michel Ange
par Michel Ange
Montrer l'image par Gustave Moreau
par Gustave Moreau
Montrer l'image par Odile Redon
par Odile Redon
Montrer l'image Anonyme
Anonyme