Au planetarium
Objectifs
Une des difficultés que nos élèves rencontrent, dans leur cursus scolaire, est de passer d'une observation concrète d'un phénomène à son explication plus abstraite.
La visite au planetarium ou l'utilisation du logiciel gratuit Stellarium aura pour objet essentiel d'observer concrètement le mouvement apparent des étoiles au cours de la nuit et d'expliquer ce phénomène de manière plus abstraite
Pour utiliser Stellarium, cliquez ici
Se repérer sur la voûte étoilée et observer
Il est important que les élèves se familiarisent avec la voûte céleste.
Après cette première familiarisation avec le ciel, les élèves seront amenés à observer les phénomènes visibles dans le ciel depuis la terre et à se poser les questions suivantes :
- Pourquoi voit-on toujours la Grande et la Petite Ourse ?
- Pourquoi des étoiles se lèvent-elles, alors que d'autres vont se coucher au cours de la nuit ?
- Pourquoi ne voit-on plus Persée au Printemps ?
- Pourquoi l'Étoile Polaire reste-t-elle fixe ?
On peut répondre à ces questions par l'influence de certains mouvements de la terre sur l'évolution et la disposition relative des groupements d'étoiles.
La révolution
La révolution de la terre autour du soleil permet de comprendre qu'une zone du ciel reste toujours visible quelque soit la saison alors qu'une autre partie dépnd du mois d'observation.
Le mouvement diurne
C'est la rotation de la terre qui permet de comprendre que l'Étoile Polaire reste fixe et que les étoiles semblent se déplacer circulairement autour d'elle
Exploitation possible en classe
Si vous souhaitez vous assurer de la compréhension des notions abordées lors de la séance "planetarium", vous pouvez proposer, aux élèves, le questionnaire suivant :
1) Qu’est‐ce qu’une constellation ?
2) Une étoile semble rester fixe au cours de la nuit. Pourquoi ? Quel est son nom ?
3) Expliquer brièvement comment retrouver cette étoile importante grâce à une
constellation bien connue. Vous pouvez vous aider d’un schéma.
4) Pourquoi ne voit‐on pas la constellation de Persée au printemps ?
5) Citer trois constellations qui sont toujours visibles, quelles que soient la saison et
l’heure d’observation nocturne.
6) Expliquer pourquoi ces trois constellations sont toujours visibles. Vous pouvez vous aider
d'un schéma
Correction :
1) Qu’est‐ce qu’une constellation ? Une constellation est un ensemble dʹétoiles suffisamment proches les unes des autres vues depuis la terre pour quʹune civilisation donnée ait décidé de les relier par des lignes imaginaires,
traçant ainsi une figure sur la voûte céleste.
Ces groupes sont totalement arbitraires et différentes cultures ont reconnu des constellations différentes.
2) Une étoile semble rester fixe au cours de la nuit. Pourquoi ? Quel est son nom ?
Si on prolonge en imagination l’axe de rotation de la Terre, cet axe rencontrerait une étoile. Cette étoile
reste donc fixe lorsque la Terre tourne sur elle‐même.
Cette étoile s’appelle l’étoile polaire ou encore Polaris.
Note pour le professeur : l’axe de rotation ne passe pas tout à fait par l’étoile polaire, qui se déplace donc elle aussi au cours de
la nuit. Mais ce déplacement reste infime et est quasiment invisible à l’œil nu.
3) Expliquer brièvement comment retrouver cette étoile importante grâce à une
constellation. Vous pouvez vous aider d’un schéma.
Pour retrouver l’étoile polaire, il suffit de reporter 5 fois la distance séparant les deux étoiles situées à l’opposé du manche de la « casserole » dans la constellation de la
Grande Ourse.
4) Pourquoi ne voit‐on pas la constellation de Persée au printemps ?
Cette constellation ne fait pas partie de la zone circumpolaire qui est visible toute l’année.
Persée est visible en automne.
Au printemps, le Soleil masque la région du ciel où la constellation de Persée se trouve : Persée n’est
donc pas visible.
6) Citer trois constellations qui sont toujours visibles, quelles que soient la saison et
l’heure d’observation nocturne.
Grande Ourse, Petite Ourse, Cassiopée.
7) Expliquer pourquoi ces trois constellations sont toujours visibles. Vous pouvez
vous aider d’un schéma.
